Le 1er janvier prochain sera une date importante pour tous les salariés. Leurs entreprises devront en effet leur proposer une protection sociale en partie financée par elles, de quoi permettre à tous de bénéficier d’une complémentaire correcte. Comment cette initiative va-t-elle être mise en place ? En quoi consiste-t-elle exactement ?
Une mise en place simple
Les entreprises seront bientôt forcées de proposer une mutuelle à leurs salariés. Il s’agit de la conséquence de la loi ANI, un Accord National Interprofessionnel voté en janvier 2013 et qui prévoit de nouveaux droits pour les employés.
Parmi ceux-ci, la généralisation de la complémentaire santé qui doit être mise en place par toutes les entreprises, quels que soient leur taille et le nombre de salariés, avant le 1er janvier 2016. Il s’agit de financer à hauteur de 50 % minimum une couverture santé collective. L’employeur et les partenaires sociaux sont chargés de choisir un organisme et de négocier les contrats.
Cette complémentaire santé généralisée devra correspondre à un panier de soin minimal : 100 € par an en optique, la prise en charge de la totalité du forfait journalier hospitalier ou encore 125 % du tarif de la Sécurité Sociale pour ce qui concerne les prothèses dentaires. ( Source : Companeo )
Des avantages pour les salariés
Le prix de cette mutuelle dépendra du contrat que va souscrire l’employeur. Il devra participer en totalité ou en partie aux paiements des cotisations. Cette mutuelle pourra être maintenue en cas de départ à la retraite, sous certaines conditions pendant un an ou plus, et aussi pour les salariés qui viendraient à perdre leur emploi. On parle alors de « portabilité des garanties », durant plusieurs mois.
Les salariés pourront s’ils le souhaitent opter pour des prestations supplémentaires comme le tiers payant, un service d’assistance ou la prise en charge de certains accompagnements et préventions. Ces options seront à leur charge.