Qui dit abeille dit miel. C’est vrai, mais ce n’est pas tout. L’importance des abeilles n’est pas limitée au miel qu’elles produisent et dont les hommes se régalent depuis des siècles. Elles jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre naturel : en pollinisant les fleurs, elles participent à la biodiversité. Elles participent aussi, corps et âme, au bien-être sanitaire de l’être humain notamment à travers une pratique millénaire qui connaît depuis quelques années un vrai boom : l’apithérapie.
L’apithérapie : bref aperçu
Riche de ses connaissances millénaires, l’apithérapie est devenue, ces dernières années une discipline reconnue par les gens du métier et pratiquée un peu partout dans le monde. C’est la médecine des abeilles. Une façon de dire le pouvoir thérapeutique dont jouit cet insecte fascinant.
En fait, les abeilles ont toujours fasciné les hommes. Et ceux qui s’y sont intéressés, les ont observées et ont découvert que ces petites créatures avaient le don de se soigner elles-mêmes avec ce qu’elles avaient comme moyens de bord, tels que la propolis, le miel, la gelée royale et bien d’autres substances. Une production qui, contrairement à celle des êtres humains, ne pollue nullement l’environnement naturel.
Comment ça marche ?
Par le pouvoir dont elles sont dotées, les abeilles exercent une action sur le corps humain, pour stimuler ses forces vitales, et soulager ainsi nos douleurs et même nous aider à guérir certaines plaies, infections et ulcères. Les produits de la ruche sont formés de plusieurs composants, qu’aujourd’hui encore, l’homme ne connaît qu’en partie. Leur particularité est qu’ils n’agissent pas en électrons libres. Au contraire, ils se renforcent les uns les autres, pour créer en définitive un produit efficace, sans effets secondaires nuisibles à la santé. La sécapine et la tertiapine, par exemple, sont connues pour leur effet sédatif. Quant à l’adolapine, autre composant du rucher, elle a un effet analgésique, et bien d’autres encore.
L’apithérapie n’utilise pas uniquement les produits de la ruche. Le venin de l’abeille fait également partie de la liste des remèdes dans ce domaine. En effet, ces piqûres dont a tous peur, ont aussi un effet thérapeutique. Le venin d’abeille est utilisé pour soigner les états dépressifs, l’excitation et les crampes. Il a un effet sédatif et anti-convulsif. C’est également un anticoagulant préconisé dans différents traitements, comme celui de la sclérose multiple. Il peut même attaquer le VIH.
L’apithérapie : pratique fiable ?
Faut-il se fier à l’apithérapie ? A lire la littérature produite, à travers les siècles, autour de l’apithérapie et de sa pratique, il faudra convenir qu’il ne s’agit pas de simples hypothèses, encore moins d’illusions. Rappelons, pour la petit histoire, que Charlemagne a été victime, à un certain moment de sa vie, de cette affreuse maladie connue sous le nom de goutte. A en croire, les historiens, ce sont les piqûres d’abeilles qui l’ont soigné.
En fait, il suffit de voir l’engouement des gens, en ce 21ème siècle, pour cette thérapie et l’intérêt que lui portent les gens du métier, et pas seulement les apiculteurs, du moins une partie d’entre eux, pour se dire qu’il n’y a pas que des illusions. Si l’apithérapie, vous intéresse, nous vous conseillons de vous rapprocher de l’association française d’apithérapie.
Le mot de la fin
Pour que l’apiculture continue à nous faire profiter de ses bienfaits, nous devons l’exercer dans le respect de la nature et surtout des abeilles. Respecter le mode de vie des abeilles, leurs comportements, leurs habitudes et bien sûr leur environnement. Une condition sine qua non pour en tirer le meilleur profit pour l’homme et pour l’environnement dans lequel il évolue.