La sexualité de groupe est une pratique de plus en plus fréquente dans les sociétés modernes, notamment dans nos pays occidentaux où les pratiques sexuelles qualifiées auparavant de transgressives sont normalisées à une époque ou la subversion devient la norme. S’il est difficile d’affirmer une progression de la sexualité de groupe, celle-ci est sans aucun doute banalisée dans une société prônant la liberté sexuelle. Si la banalisation du libertinage est la bienvenue pour les adeptes de l’échangisme et d’autres pratiques sexuelles considérées auparavant à la marge, elle devient un véritable problème de santé publique. Si le but de cet article n’est ni de critiquer ni de définir les formes de la sexualité de groupe, il est une mise en garde et un rappel des risques de contracter des maladies liées à la sexualité, ceux là étant logiquement et arithmétiquement plus élevés avec la multiplication des rapports sexuels et des partenaires.
L’échangisme, triolisme et autres formes de libertinage sont en effet pratiqués sans tabou à l’heure ou l’épanouissement sexuel semble parfois un échappatoire aux difficultés et à la morosité du quotidien de nombreux couples. Alors que l’échangisme est depuis longtemps pratiqués par des adeptes avertis, l’effet de mode attirant de nouveaux couples peut avoir une incidence malheureuse sur la santé de ces derniers qui pris par l’euphorie de la transgression oublient souvent les principes premiers de précautions en matières de rapports sexuels.
Une autre raison pouvant expliquer le manque de précautions relatif aux MST est la prédominance du SIDA lorsque l’on évoque les maladies sexuellement transmissibles. Ces dernières sont en réalité nombreuses et leur mode de transmission varie. Beaucoup sont ceux qui pensent que se protéger du SIDA les protégera automatiquement des autres MST, ce n’est malheureusement pas le cas et c’est l’une des raisons expliquant pourquoi les personnes pratiquant l’échangisme doivent impérativement se former intellectuellement au maladies pouvant être transmises sexuellement.
Echangistes débutants, proie des maladies sexuellement transmissibles
Au sein du couple échangiste les pratiques libertines non protégées sont évidement un risque de transmission important des infections sexuellement Transmissibles. Transmises lors des rapports sexuels, qu’il s’agisse d’un rapport par pénétration génitale, pénétration anale ou un rapport sexuel oral elles constitue un véritable fléau plus ou moins grave selon le type d’infection et de MST.
Si traitées à temps la plupart des maladies sexuellement transmissibles son en règle générale sans gravité pour les personnes contaminées d’autres comme le HIV sont une véritable tragédie pour les personnes qui l’on contracté à cause d’un rapport non protégé.
LE VPH : Une MST redoutable pour les échangistes
Le condylome ou crête de coq ou papillomavirus :
Le virus du papillome humain abrégé VPH, appelé également «papillomavirus» est transmis par contact sexuel. C’est l’une des principales MST transmise. A noter que le VPH n’a aucune relation avec le VIH (SIDA), même s’il peut être à l’origine de maladies très graves. L’infection au VPH constitue un risque élevé pour les échangistes et couples libertins tant son mode de transmission est simple. Il suffit d’un contact de peau à peau entre différentes parties du corps comme le pénis, le vagin, la vulve, le scrotum l’anus, ou encore la bouche d’une personne ayant contracté le virus. Il est également possible d’être infecté au VPH simplement en embrassant une personnes atteinte ou encore en touchant le sexe d’une personne atteinte avec la bouche.
Si le mode de transmission du VPH n’est pas sanguin elle constitue un risque élevé tant il est facile de le contracter. Si l’usage du préservatif diminue considérablement le risque il est en aucun cas une protection suffisante, notamment pour le couple échangiste ou libertin multipliant les partenaires sexuels. Il a été démontré a de nombreuses reprises que les personnes ayant une activité sexuelle forte avec de nombreux partenaires sont plus en proie aux infection par le VPH.
Le VPH ne constitue pas la seule maladie sexuellement transmissible pouvant toucher les échangiste mais n’est qu’un élément d’une longue liste dont il convient de se protéger. On note parmi ces MST la chlamydiose, la gonorrhée, le SIDA, les hépatites B et C, l’herpès, le virus de la verrue humaine (condylomes acuminés), la maladie inflammatoire pelvienne ou encore la syphilis et la trichomonase.
Echangisme : Comment se protéger des MST ?
Comme nous pouvons le constater l’usage du préservatif est la première protection du couple échangiste souhaitant multiplier les rapports sexuels. Des rapports non protégés avec des partenaires nombreux et non connus, sont un véritable suicide pour le couple tentant l’aventure libertine, le préservatif est le minimum vital pour qui souhaite minimiser les risques d’infection au SIDA et aux autres maladies transmises sexuellement.
Cependant le préservatif n’est pas toujours suffisant et les couples libertins doivent redoubler d’attention pour protéger leur santé de maladies graves. Malheureusement l’effet de mode du libertinage mène de nombreux couples pas assez expérimentés ou n’ayant pas une connaissance suffisante du mode de transmission des différents MST à prendre des risques qui pourraient être évités.
Outre le préservatif, il est donc essentiel de prendre des mesures de sécurité supplémentaires pour être suffisamment à l’abri. A proscrire, les clubs échangistes où des couples s’échangent leurs partenaires le jour même de leur rencontre. Le principal risque en effet est lié à la connaissance insuffisante du couple complice. Il est essentiels pour les couples échangistes après avoir sondé la compatibilité du couple à une relation échangiste de prendre le temps suffisant de sonder le couple complice en matière de MST.
Généralement il est conseillé de rencontrer un couple complice à plusieurs reprises avant de passer à l’acte, ces rencontres sont un excellent moyen de vérifier la complicité et la compatibilité possible pour une relation échangiste, cependant ces rencontres devraient avoir un objectif plus important encore, cerner l’attitude du couple par rapport aux risques de MST et vérifier si celui-ci est suffisamment au fait des MST existantes. un manque de connaissance des MST signifie généralement un manque d’intérêt pour le sujet or, ce manque d’intérêt est incompatible avec les relations libertines.