Alors que fin 2012 a été très mouvementée, depuis le début de l’année les nouvelles se succèdent sur ce nouvel Eldorado d’internet, la e-pharmacie. Aujourd’hui encore on apprend que 1001pharmacies aurait soulevé 600 000 €. Mais qu’est ce qui s’est passé réellement dans ce secteur et où en est-on ?
Pour refaire un bref dessin de la situation du médicaments sur internet en France, nous faisions fasse jusqu’à il y a quelques mois d’un vide juridique qui mettait le consommateur de médicaments en ligne dans une position délicate voir dangereuse.
Concrètement la vente de médicaments en ligne n’était ni prohibée ni officiellement autorisée et comme à chaque fois face à une situation pareille, les vendeurs sans scrupules ni légitimité n’ont pas hésité à profiter de ce trou légal pour lancer leur business de médicaments en ligne, tandis que les vrais pharmaciens par peur d’une décision du législateur ont tous, à part quelques exceptions, laissé tomber le canal internet pour étendre leur pharmacie.
Le problème, un marché bombardé de produits pharmaceutiques dont il est impossible de vérifier l’authenticité et l’origine, un danger conséquent pour l’automédication. Par manque de vrais pharmaciens le consommateurs est exposés.
Cependant, un pharmacien de Villeneuve d’Ascq décide de prendre le taureau par les cornes, en lançant officiellement sa pharmacie en ligne en soutien de son officine physique. C’est après son initiative que le Buzz fut créé, de là très vite les choses se sont accélérés, même du côté du législateur qui s’était pourtant trouvé très mou jusqu’à lors.
Finalement le secteur a enfin été réglementé, en offrant la possibilité de vendre des médicaments en ligne uniquement aux pharmaciens disposant d’une vrai officine, une décision attendue et somme toute logique. Autre condition importante pour protéger le consommateur et éviter l’excès de médicaments pouvant être dangereux, seuls les produits de médication familiales peuvent être commandés en ligne. Tout médicament nécessitant la prescription d’un médecin ne sauraient être vendus sut Internet.
Une décision ô combien importante pour la protection du consommateur, puisqu’elle permet à ce secteur jusqu’alors très opaque de voir arriver en ligne de réels pharmaciens en blouse blanche.